Détermination du coût du capital en pratique
Comment le coût du capital peut aussi être systématiquement dérivé pour les PME
Cet article montre comment le coût du capital – en particulier le coût des fonds propres – peut être estimé de manière systématique et en fonction du marché, même pour les PME. Les méthodes proposées sont solides sur le plan théorique, sont basées sur la pratique actuelle et sont conformes à la publication récemment révisée d’Expertsuisse « Evaluation des PME ».
Introduction
Le coût du capital est l’une des variables clés de toute évaluation d’entreprise, notamment pour les PME. Ils sont nécessaires pour actualiser les flux de trésorerie disponibles à la date d’évaluation. En principe, le coût du capital peut être estimé subjectivement ou dérivé des données du marché.
Généralement, les évaluations d’entreprises, en particulier lorsqu’elles utilisent la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF), sont effectuées sur la base d’une entité. Cela signifie que les flux de trésorerie disponibles prévus sont dus aux investisseurs en dette et en capitaux propres, c’est-à-dire avant tout coût de financement. Le coût du capital doit donc compenser le risque des investisseurs en dette et en capitaux propres, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un taux mixte, appelé WACC (Weighted Average Cost of Capital).
La dérivation du coût du capital rappelle parfois aux étrangers le « vaudou ». On doute parfois que la théorie du marché des capitaux puisse donner des indications utiles à une entreprise qui n’est pas orientée vers le marché des capitaux, comme une PME. C’est ici que cet article
commence.
Étape par étape, la dérivation du coût des fonds propres, du coût de la dette et du WACC est expliquée et des sources appropriées pour l’évaluation des PME ainsi que des données actuelles du marché des capitaux sont présentées.
Lisez l’article complet de EXPERT FOCUS 2019|4 (en allemand) ici.